« Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu », répétaient les Pères de l’Église. Et c’est très vrai ! Mais aujourd’hui, nous devons revenir sur terre, et affirmer que Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne homme. Pour qu’il assume sa propre aventure, celle de la liberté, au risque de l’errance, de l’erreur et même de la faute. La sainteté, la vraie, ne contourne rien de tout cela. Au contraire, elle est toujours l’œuvre de la grâce divine au cœur de la faiblesse humaine. Bonne nouvelle donc : nous pouvons être saints, non pas en dépit de nos imperfections, mais à partir d’elles ! Encore faut-il nous réconcilier avec notre nature humaine bien imparfaite.